Reines d'Afrique

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en hommage aux femmes qui, tout au long des siècles, ont influé sur l’histoire de l’Afrique.


Kimpa Vita-Nsimba (1685-1706), « la Jeanne d’Arc du Congo »

Kimpa Vita-Nsimba grandit au milieu des guerres de tribus du royaume Kongo. Très jeune, elle est reconnue comme « nganga marinda »,  c’est à dire comme une intermédiaire entre le monde des hommes et celui des esprits. Habitée par Saint Antoine, « Dona Vita » devient une figure mystique vénérée, en même temps qu’une menace pour la puissance du roi et des missionnaires. En 1706, elle et sa famille sont condamnées à être brûlées sur la place de Mbanza-Kongo. Kimpa Vita, qu’on surnommera ensuite « la Jeanne d’Arc du Kongo », meurt à 21 ans en murmurant le nom de Jésus.
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Seh-Dong-Hong-Beh, Cheffe des Amazones du Dahomey au 19ème siècle

Seh-Dong-Hong-Beh est la cheffe des célèbres Amazones du Dahomey (ancien nom du Bénin). En 1851, elle dirige cette armée de femmes qui compte plus de 5000 guerrières. Leur fait d’arme le plus connu est leur assaut contre la forteresse  Egba d’Abeokuta (au Nigeria). 1200 Amazones seront encore présentes dans les troupes du roi du Dahomey Behanzin à la fin du 19ème siècle pour combattre les colons français. Elles se battront jusqu’à la mort, allant jusqu’à brûler leurs villages pour ne pas les laisser aux mains des colons.
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Cléopâtre (69-30 av. J.-C.), Reine d’Egypte

Cléopâtre est sans doute la femme la plus célèbre de toute l’Antiquité. Considérée comme le dernier pharaon d’Egypte, elle était une négociatrice redoutable, d’une beauté troublante. Engagée dans une relation amoureuse avec César en 48 av. J.-C., elle le suit à Rome. La mort de César la ramène à la dure réalité du combat engagé par le futur Auguste pour annexer l’Egypte. Pour ne pas assister à l’invasion de l’Egypte, elle choisit alors de se suicider en se faisant mordre au sein par un serpent.
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Abla Pokou, Reine des Baoulé au 18ème siècle

Abla Pokou, princesse Ashanti, a régné au 18ème siècle sur le peuple Baoulé du Ghana. Elle l’a conduit jusqu’en Côte d’Ivoire pour le soustraire à une guerre fratricide pour la mainmise sur le royaume d’Ashanti, au Ghana. La légende raconte que la reine a dû sacrifier son fils pour pouvoir traverser le fleuve avec son peuple. Elle s’est alors exclamée « ba oulié », ce qui signifie « l’enfant est mort ». Son peuple portera dorénavant ce nom et elle règnera sur lui jusqu’en 1760.
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